Sérums, soins ciblés, crèmes de jour ou de nuit… Difficile de s’y retrouver parmi la profusion de crèmes anti-âge occupant les rayons hygiène-beauté. Zoom sur quelques critères essentiels permettant au consommateur de séparer le bon grain de l’ivraie.

Efficaces, mais pas miraculeuses

Toutes les crèmes ne se valent pas, leur efficacité anti-âge étant liée à la qualité et à la concentration de leurs actifs. En ce qui concerne les rides, s’il y a bien diminution en longueur et en profondeur, celle-ci n’est généralement observable qu’en laboratoire ! Les crèmes anti-âge ne sont donc pas miraculeuses mais offrent des résultats positifs en termes de densité, tonicité et élasticité du visage.

Le prix : un facteur déterminant ?

Avec plus de 500 millions d’euros de chiffre d’affaires annuel en France, les produits anti-âge représentent un marché juteux. Profitant de la tendance, certaines crèmes sont vendues jusqu’à 700 euros les 50 ml ! Un prix exorbitant, et totalement injustifié selon les experts. Des produits fiables et performants sont effectivement disponibles en parapharmacie pour seulement 25 euros.

Les points à éviter…

  • Le logo « Élu Produit de l’Année » : les électeurs permettant l’apposition de cette mention sont de simples consommateurs n’ayant, pour la plupart, jamais testé le produit concerné.
  • Des termes tels que « Régénération Intérieure », « Action en profondeur »… : ceux-ci sont mensongers si le produit est en vente libre, car les substances dépassant les couches superficielles de la peau pour agir sur le derme sont obligatoirement des médicaments.
  • Le rétinol : hautement efficace grâce à son pouvoir kératolytique, celui-ci est cependant à éviter si votre peau est fine et sensible.
  • Le methylisothiazolinone : remplaçant du parabène, il est hyper-allergisant !

…et ceux à privilégier !

  • Les flacons sans air (airless) : parfaitement hermétiques, dénués de conservateurs, ceux-ci permettent la non-oxydation et la non-contamination du produit (stocké usuellement dans la salle de bain, pièce humide privilégiant la prolifération des bactéries).
  • Le dipalmitoyl hydroxyproline : derrière ce nom compliqué se cache un actif hydratant clé qui synthétise le collagène des tissus et assure ainsi le maintien de la peau.
  • L’acide hyaluronique : cet actif hydratant, dont le capital chute de 50% à partir de 50 ans, absorbe l’eau et la maintient.
  • Les crèmes anti rides/âge bio : elles sont bien souvent tout aussi, voir plus efficaces que leurs homologues « industrielles », leurs prix sont cependant plus élevés.

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